Ces derniers temps, les cas de violence envers les enfants ne cessent d’augmenter. Certains témoins ont le courage de les dénoncer, mais force est de constater que des lacunes persistent en matière de responsabilité parentale. « Le manque de surveillance et de prise en charge, notamment pour les enfants de rues, nuit à l'image de la société et l'éducation que nous souhaitons leur transmettre. C'est pourquoi la coopération entre les parents, la société et les autorités locales est nécessaire », selon toujours la ministre.
Après la sensibilisation, ces enfants mendiant dans les rues seront placés au niveau des postes de la Gendarmerie. Puis les parents seront convoqués pour un avertissement et un rappel à l’ordre.
Outre la dénonciation sur la ligne verte 147 en cas de violence envers les enfants, la Capitale dispose six Centres Vonjy dans la prise en charge des enfants victimes des violences ainsi que la Brigade féminine de proximité ( BFP).
En novembre 2024, la ministre de la Population et des Solidarités, Razafinjato Aurélie, a participé à la Conférence mondiale sur la lutte contre la violence à l'égard des enfants qui s'est tenue à Bogota, en Colombie. Les efforts de Madagascar ont été présentés : la politique de protection de l'enfance jusqu'en 2026, le système national de protection des enfants contre les violences à l'horizon 2025 ainsi que le programme national relatif aux responsabilités des parents dans la protection des enfants à l'horizon 2025. Elle a aussi mis en exergue le soutien aux enfants victimes de violence et un soutien aux travailleurs sociaux.
Anatra R.