Publié dans Société

Célébration du mois de l’enfance - Les responsabilités des parents remises en cause 

Publié le mercredi, 18 juin 2025

L'absence des parents laisse un grand vide  dans l’éducation et la protection des droits de l’enfant. Les parents sont occupés à travailler ou ailleurs. Par conséquent, les enfants sont privés de leurs droits. Durant la célébration nationale du mois de l'enfance qui s’est tenue hier à Ambohidratrimo, la ministre de la Population et des Solidarités, Aurélie Razafinjato insiste sur les responsabilités des parents. D'ailleurs, le thème de cette célébration s’intitule  « Des parents qui assument leurs responsabilités, des enfants protégés et jouissent de leurs droits ». Malgré les efforts du Gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des plans stratégiques visant à protéger les enfants, la lutte commence dans le foyer. « L'éducation et l'amour des parents sont le fondement de leur avenir », dixit la ministre.

 

Ces derniers temps, les cas de violence envers les enfants ne cessent d’augmenter. Certains témoins ont le courage de les dénoncer, mais force est de constater que des lacunes persistent en matière de responsabilité parentale. « Le manque de surveillance et de prise en charge, notamment pour les enfants de rues, nuit à l'image de la société et l'éducation que nous souhaitons leur transmettre. C'est pourquoi la coopération entre les parents, la société et les autorités locales est nécessaire », selon toujours la ministre.

Après la sensibilisation, ces enfants mendiant dans les rues seront placés au niveau des postes de la Gendarmerie. Puis les parents seront convoqués pour un avertissement et un rappel à l’ordre.

Outre la dénonciation sur la ligne verte 147 en cas de violence envers les enfants, la Capitale dispose six Centres Vonjy dans la prise en charge des enfants victimes des violences ainsi que la Brigade féminine de proximité ( BFP). 

En novembre 2024, la ministre de la Population et des Solidarités, Razafinjato Aurélie, a participé à la Conférence mondiale sur la lutte contre la violence à l'égard des enfants qui s'est tenue à Bogota, en Colombie. Les efforts de Madagascar ont été présentés : la politique de protection de l'enfance jusqu'en 2026, le système national de protection des enfants contre les violences à l'horizon 2025 ainsi que le programme national relatif aux responsabilités des parents dans la protection des enfants à l'horizon 2025. Elle a aussi mis en exergue le soutien aux enfants victimes de violence et un soutien aux travailleurs sociaux.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Traitement de cheval
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha, les membres du Conseil Supérieur de la magistrature conduit par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin. Il a été question durant la rencontre au sommet entre le Premier Magistrat du pays et l’Instance supérieure nationale coiffant la Magistrature judiciaire, le CSM. En fait, le CSM gère la carrière des magistrats du pays (avancements, promotions, affectations, sanctions, etc.). Le président de droit du CSM et en sa qualité de Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a profité de l’occasion de mettre les points sur les « i ». Rajoelina vitupère contre les indélicatesses de certains magistrats dans l’exercice de leur fonction. Précisément, à l’encontre des magistrats, pas tous d’ailleurs heureusement, d’abuser de leur fonction pour s’enrichir indûment, sur le dos des vulnérables justiciables. En d’autres termes, s’adonner à la corruption ! En fait,…

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